#NowTesting SociallyMap

Lors des nombreuses discussions que j’ai avec mes collègues lorsqu’on parle des réseaux sociaux en général (et de Twitter en particulier), une question revient souvent : celle du temps quotidien à dédier à sa présence en ligne. Bien sûr, il est impossible d’ouvrir un compte Twitter sans y consacrer un peu de temps, du moins au début. Toutefois, en s’organisant un peu, il est possible d’animer son compte sans que cela soit trop chronophage.

J’ai eu l’occasion de faire l’an dernier une présentation des usages professionnels de Twitter, présentation durant laquelle j’ai proposé à l’auditoire d’utiliser des outils en ligne pour optimiser ses publications. Dans un cadre professionnel, la veille et la curation de contenu sont, bien évidemment, deux activités essentielles pour apporter de la visibilité à votre profil social.

Par la veille, vous restez au fait de l’état de l’art de votre domaine d’activité. La curation de contenu vous permet, par une sélection rigoureuse des contenus à mettre en avant, d’être reconnu comme un expert à suivre. Bien entendu, la tenue d’un compte professionnel ne se limite pas à ses deux aspects. Mais je pense que se concentrer sur la veille peut, dans un premier temps, permettre à une personne n’ayant pas l’habitude des réseaux sociaux de débuter sans trop de douleur et sans perdre trop de temps.

C’est dans ce cadre que je me suis intéressé à SociallyMap, outil de mapping permettant de publier automatiquement du contenu. De nombreux autres outils et applications proposent le même service mais à ma connaissance seul SociallyMap permet de définir ses propres mappings, c’est-à-dire des processus automatisés de publication alimentés par des sources diverses.

Je vous rassure, je ne vais pas vous présenter l’outil par le menu. Tout d’abord, je risquerais de passer à côté de nombreuses fonctionnalités de l’outil et ma présentation risquerait d’être trop partielle. Ensuite, les équipes de développement et de promotion de SociallyMap font déjà un super boulot d’évangélisation et d’accompagnement de l’utilisateur, via leur blog ou via le compte Facebook. Je vais donc me contenter de donner mes premières impressions, après une utilisation de l’outil pendant une dizaine de jours.

Tout d’abord, la prise en main est aisée, puisque l’interface permet de construire chaque mapping par drag’n’drop des éléments mis à notre disposition : les entités représentent les sources ou destinations (flux RSS, profils réseaux sociaux), les opérateurs ajoutent ou contrôlent l’information (contrôle du créneau horaire de la publication, filtre sur mots clefs, ajout d’information à la source initiale, …).

A partir de là, les entités et opérateurs sont reliés entre eux et forment ainsi le mapping, diagramme de flux que va emprunter l’information. Une entité primordiale, appelé la citerne, constitue un réservoir dans lequel va être stocké le flux entrant, selon un paramétrage défini par un utilisateur.

Pour donner une illustration simple, SociallyMap peut être utilisé pour lire un flux RSS, filtrer le mot-clef « PowerBI », stocker l’information dans une citerne pour enfin alimenter un compte Twitter dédié à la Business Intelligence Microsoft. Le blog de SociallyMap constitue une mine d’exemples pour débuter.

J’ai passé un peu de temps à créer un mapping simple pour alimenter mon compte Twitter professionnel en flux d’information dédiée à la Business Intelligence et le résultat est satisfaisant : en filtrant des mots-clefs assez précis et en sélectionnant rigoureusement ses sources, on peut donc tweeter régulièrement sur des sujets donnés. Ce qui laisse ainsi plus de temps pour animer le compte de manière plus personnelle (il est clair que la présence en ligne d’un compte ne tweetant que de l’info automatique ne représente aucune plus-value).

Niveau tarif, SociallyMap propose plusieurs formules allant de la version gratuite (limitée à 5 flux RSS, une citerne et 2 profils sociaux) à la version Entreprise (15 flux RSS, 4 citernes et 8 profils sociaux). La version gratuite est donc parfaite pour se faire la main avant de passer aux choses sérieuses.

Mon seul regret est l’impossibilité d’alimenter la citerne à partir d’anciens articles publiés (pour re-publier régulièrement ses propres articles, par exemple). Le flux et alimenté en temps réel au fur et à mesure des publications et seule la citerne permet de contrôler le rythme et l’ordre de diffusion. C’est dommage. Toutefois, je suis admiratif devant la robustesse de l’outil et je pense que l’équipe a privilégié la qualité des composants à la quantité. Je garde donc un œil sur les futures évolutions de SociallyMap et je vous en reparlerai probablement dans un prochain billet.

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